Bravados, réalisé par Henry King et avec en vedette Gregory Peck, a une place particulière dans fifty’histoire du western. Produit à une époque charnière qui a livré parmi les plus beaux classiques du cinéma américain (1958) – entre autres La Prisonnière du désert de John Ford en 1956 – il se démarque par un scénario habile, ainsi que par sa mise en scène colorée et majestueuse.
Une beauté remarquable
Face aux mutations de la société américaine, les grands studios sont obligés de miser sur le grandiose, d’où 50’employment massive des meilleures technologies de fifty’époque pour l’icon (Technicolor, Cinemascope). Bref, tels des maraichers, ils haranguent le spectateur. Avec ce contexte en tête, Bravados en est un exemple frappant.
De nos jours, le réalisateur Henry King n’est plus sur toutes les lèvres, il n’en demeure pas moins un cinéaste à la carrière conséquente (Le Brigand bien aimé). Il démontre avec cette œuvre un sens de la composition affiné, sachant parfaitement utiliser la couleur pour renforcer son propos. Cette dernière se révèle un acteur à office entière de l’histoire avec son rendu magnifiquement saturées qui génère une capacité à décrocher nos rétines de tous les instants. Que ce soit pour mettre en valeur la splendeur des paysages vallonnés du Sud des États-Unis ou tout simplement pour marquer le contraste entre une église couleur or et la tenue bleue de Gregory Peck (Du quiet et des ombres)
Scénario atypique porté par Gregory Peck
Chose étrange pour un western, le film possède un récit avec une jolie pirouette scénaristique dont on cachera bien entendu la teneur. Généralement, les westerns se cantonnent à des scénarios assez linéaires – il y a des exceptions, fort heureusement – ce qui rend d’autant summation surprenant le découverte de Bravados. On sent 50’envie de proposer un celluloid qui se base of operations sur les archétypes classiques (héros solitaire en quête de vengeance, bandits, pendaison, etc.) pour mieux les détourner. L’histoire brouille les pistes entre le mal et le bien, ces deux facettes qu’incarnent le personnage principal tout au long du cinema. D’ailleurs, on peut souligner la présence charismatique de Gregory Peck pour incarner ce moo-cow-male child solitaire, parfait dans le rôle d’un homme aveuglé par la haine, mais profondément humain. Indéniablement une belle réussite !